En Guadeloupe, il se passe des choses très intéressantes en ce moment .Les gens sont descendus dans la rue et manifestent de façon pacifique depuis plus d'un mois.Ils sont inflexibles. J'ai retenu les propos d'un jeune qui a une analyse très intéressante de la situation. Inspirant!
samedi 28 février 2009
Révolutions
En Guadeloupe, il se passe des choses très intéressantes en ce moment .Les gens sont descendus dans la rue et manifestent de façon pacifique depuis plus d'un mois.Ils sont inflexibles. J'ai retenu les propos d'un jeune qui a une analyse très intéressante de la situation. Inspirant!
vendredi 27 février 2009
Pour comprendre ce qu'est le Hamas

La politique au moyen orient est assez complexe.Voici une analyse claire et instructive sur les mouvements et intérêts politiques dans la région.
Je ne peux m'empêcher d'ajouter ceci:
Gilles Deleuze
mercredi 25 février 2009
Pour comprendre un peu le système bancaire
Les USA: Vers une ploutocratie ( règne des riches)
Un article de Peter Dale Scott où il parle des menaces qui pèsent sur le monde suite à la débâcle économique . Notamment une guerre d'envergure.
Laissez-moi expliquer cette métaphore en détails plus concrets. Les sociétés progressives (à notre époque, il s’agit habituellement de démocraties) ont tendance a étendre leur présence au-delà de leurs frontières géographiques. Cette présence élargie nécessite de nouvelles institutions, généralement libres de toute responsabilité démocratique (comme la CIA). Cette accumulation de pouvoir sans obligations, dans ce que j ai déjà appelé « l’État de l'ombre », bouleverse le système de pouvoir et contrepouvoir de l’État public, lequel constitue le pilier de politiques saines et délibérantes.
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L’on pourrait s’attendre à ce que les démocraties progressives évoluent vers des politiques étrangères de plus en plus rationnelles. Toutefois, en raison de la dialectique décrite ci-dessus, nous voyons exactement le contraire se produire : une évolution vers des engagements stupides et parfois désastreux. Lorsque la démocratie a progressé en Grande-Bretagne à la fin du 19e siècle, cela a provoqué la guerre des Boers, une guerre qui convenait très bien aux besoins impériaux privés de Cecil Rhodes, mais ne servait aucunement les intérêts du peuple britannique sinon leur nuisait (33). Le rêve d’un troisième Reich chez Hitler, qui impliquait une répétition, vouée à l’échec, de l’aventure napoléonienne au coeur de la Russie, convenait aux besoins des industriels allemands qui avaient financé les nazis. Cependant, les hommes sensés à la tête du personnel militaire allemand pouvaient dès le début voir venir le désastre.
Depuis plus d un demi siècle, soit depuis la guerre du Vietnam, des forces non imputables mènent l’Amérique dans des aventures insoutenables sur le continent asiatique. Nous savons aujourd’hui que Kennedy n’a jamais eu l’intention d’engager les troupes américaines au Vietnam (34). Toutefois, le plan fatal visant à étendre la guerre du Vietnam au nord du 17e parallèle a été autorisé pendant la dernière semaine de sa présidence avortée, probablement sans qu’il soit au courant (35). Lors de son élection, Jimmy Carter était déterminé à réduire l’envergure et la fréquence des opérations clandestines de la CIA (36). Pourtant, son conseiller à la Sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, a engagé des manoeuvres en Afghanistan, lesquelles ont mené à la plus vaste opération clandestine de la CIA (et à mes yeux la plus délétère) de tous les temps (37).
Nos historiens aux archives n’ont toujours pas tout à fait compris l’un ou l’autre des paradoxes, ni les forces qui se trouvent derrière. Et comme l’observait notoirement le philosophe George Santayana : « Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter (38). »
dimanche 22 février 2009
Le Hamas

L'arbre du Hamas ne doit pas cacher la forêt de l'occupation
Ce qui étonne le plus, depuis l'invasion de Gaza par l'armée israélienne, est la perte de mémoire dont semblent être affectés la plupart des commentateurs de cette sale guerre – le mot n'est pas trop fort – dans laquelle Israël s'est engagé. L'on débat, en effet, de savoir qui, du Hamas ou du gouvernement israélien, a rompu la trêve, ou de la gravité respective des morts d'Ashkelon et de Sderot et de ceux de Gaza.
Non que ces aspects du conflit soient négligeables. Il faut répéter ici que toute mort de civil, de quelque bord qu'il soit, constitue un crime de guerre. Il faut redire également que les forces démocratiques doivent partout, et en particulier dans le monde arabe, s'opposer au Hamas, porteur d'un projet de société aux antipodes de nos principes et de nos valeurs.
Cela posé, il convient tout de même de rappeler quelques évidences. Les causes de la tragédie d'aujourd'hui ne remontent pas à quelques mois, ni à quelques années. C'est dans l'occupation israélienne de la Cisjordanie et de Gaza depuis 1967 qu'il faut en voir la raison essentielle, sinon la seule. C'est dans le refus d'Israël de reconnaître le droit à l'indépendance des Palestiniens et de signer une paix définitive fondée sur un compromis territorial dont les bases sont connues qu'il faut chercher la cause de l'adhésion d'une partie de la population palestinienne à la stratégie du Hamas. En poursuivant une colonisation forcenée de la Cisjordanie et en ôtant ainsi toute chance à la paix, en affaiblissant l'Autorité palestinienne par son refus de toute concession, Israël a offert au parti islamiste la possibilité de se présenter comme le seul véritable mouvement de libération.
Et le retrait israélien de Gaza en 2005, dira-t-on ? Ce serait une erreur que d'y voir une concession israélienne. Cette minuscule bande de terre surpeuplée et coupée du monde est, en effet, une « patate chaude » dont aucun Etat limitrophe ne veut, ni l'Egypte ni Israël. Ce dernier a, de fait, cherché à s'en débarrasser en faisant passer son retrait pour un « douloureux abandon » en faveur de la paix. L'extraordinaire brutalité du traitement infligé par le gouvernement israélien à Gaza n'a, en outre, pas peu contribué à y renforcer la légitimité du Hamas aux yeux de sa population.
Le vrai drame d'aujourd'hui est la transformation d'Israël en une véritable société en armes. Outre le fait que l'autorité civile y fait le plus souvent soumission à la décision de l'armée, l'écrasante majorité de la population s'avère incapable de penser son avenir au sein de sa région hors de l'équation militaire. Plus d'une fois, certes, l'attitude des régimes arabes et des directions palestiniennes successives l'y a aidé. Mais, aujourd'hui, c'est l'autisme de l'Etat hébreu et la suicidaire cécité de son opinion qui constituent l'obstacle à la paix. Tant qu'Israël ne changera pas d'attitude, tant qu'il se fera dicter sa conduite par la partie la plus extrémiste de son opinion et de ses forces politiques, il ne devra pas s'étonner de trouver en face de lui des Frankeinstein qu'il aura contribué à fabriquer.
12 janvier 2009
Sophie Bessis, historienne
Tewfik Allal, président du Manifeste des libertés
Israel Palestine : esquisse de solution

Israël-Palestine : l’urgence d’un new deal
Les drames qui se sont abattus sur Gaza ne peuvent être considérés comme un simple épisode d’une guerre sans fin, annonçant fatalement la dévastation suivante. L’exigence d’en poursuivre les responsables est nécessaire, de même que l’action diplomatique pour mettre un terme aux « tas de gravats et de cadavres » qui s’y sont accumulés. Mais une priorité s’impose : le retour au politique, par la négociation entre partenaires antagoniques.
Car il n’existe aucune solution militaire à ces affrontements où le voisin est montré du doigt comme agresseur permanent d’un État qui serait ainsi acculé à la « légitime défense », quand c’est la logique coloniale agressive, de dépossession, d’exil, de ghettoïsation et de répression brutale, qui en rend compte. En aucun cas, l’escalade de la violence n’assurera la sécurité et le droit à la vie ni des Israéliens ni des Palestiniens, voués à cohabiter, à vivre ensemble ; tout au contraire, elle ne cessera d’approfondir entre eux le fossé, plus dangereusement encore.
Un compromis pour la paix – inéluctable – est possible, maintenant : l’essentiel des litiges a été examiné lors des négociations avortées de Taba (2000-2001), puis conforté par la logique de l’Initiative arabe de paix (Beyrouth, 2002), alors même que l’OLP avait déjà reconnu l’État d’Israël (congrès d’Alger, octobre 1988). Sans parler des « accords de Genève » (décembre 2003), qui ont constitué, dans le sillage de Taba, une étape et des travaux pratiques virtuels d’une négociation – hélas, sans lendemain –, ni des multiples résolutions de l’ONU, restées lettres mortes à ce jour.
Les désastres de Gaza ne rendent que plus impérieuse la relance d’un plan de paix, par une négociation obligée entre toutes les parties concernées : l’État d’Israël, l’Autorité palestinienne et, bien sûr, le Hamas – vainqueur incontesté, faut-il le rappeler, des élections palestiniennes de janvier 2006 –, qu’il n’est ni possible ni réaliste d’exclure. Seule une négociation directe, sans préalables ni tabous, peut être à même d’en décider, en vue d’un accord clair d’indépendance des Palestiniens, sous quelque forme que ce soit.
Cela implique le démantèlement des colonies, la suppression des postes de contrôle de l’armée israélienne dans les territoires occupés depuis 1967, la démolition du mur dit « de sûreté » – édifié le plus souvent sur le territoire palestinien –, une négociation sur le partage de Jérusalem. Et, enfin, la reconnaissance de l’iniquité dont, depuis 1948, sont victimes les Palestiniens – une reconnaissance qui est au fondement de l’exigence du « droit au retour », même si les modalités de son application restent à négocier entre les interlocuteurs.
En raison de l’état de tension, des blocages et de l’impasse d’aujourd’hui, il faut d’urgence que les décideurs de la politique internationale interviennent pour rompre avec l’engrenage actuel. En effet, plus le différend s’alourdira, plus les Palestiniens seront désespérés, et plus les chances des Israéliens à continuer à vivre sur cette terre se délabreront. Un new deal est nécessaire, qui garantisse à tous la sécurité.
L’Europe doit se mobiliser pour cette nouvelle donne, mais ce sont les Etats-Unis qui détiennent, présentement, les clés de la solution : ce sont eux qui, durant les huit années de l’administration Bush, ont en permanence, et de manière exacerbée, avalisé les assauts militaires israéliens et permis qu’ils soient lancés dans l’impunité, laissant la situation se gangrener dans le chaos mortifère.
C’est, en premier lieu, à l’administration américaine – au nouveau président Barack Obama – qu’il incombe, au nom du droit, de faire pression sur les protagonistes, et de se poser en médiatrice impartiale dans un processus négocié entre Israël et Palestine : ses premiers pas semblent indiquer un frémissement de raison. Nous l’adjurons solennellement de changer radicalement la ligne politique et diplomatique désastreuse de l’ancien cours, de tout faire pour encourager et favoriser un retour au dialogue direct, sur des bases réalistes.
Le nouveau cours américain se doit de correspondre au rendez-vous des peuples de cette région du monde avec les libertés et la démocratie, pour que chacun d’eux réinvente sa propre nation, après tant de guerres et de rêves insensés. Un new deal résolu peut être un levier décisif de ces espoirs.
jeudi 19 février 2009
Bon anniversaire M Mugabe!!!!
Pendant ce temps
Sur les 11 millions de personnes que compte ce pays, pas moins de 7 millions survivent grâce à l'aide alimentaire de l'étranger. On calcule que 94 % des citoyens sont sans travail. Les écoles sont fermées, les hôpitaux également. Le long des routes, les gamins attendent le passage des camions qui transportent les céréales destinées aux animaux avant de se précipiter sur les graines qui s'échappent des bâches. Quoi d'autre? L'épidémie de choléra, qui évidemment a été provoquée, préparée, par le méchant Britannique, de la même façon que le sida était une maladie de Blancs qui n'affecterait pas les Noirs...
Si vous êtes invitéEs à ce banquet, n'oubliez pas de libeller votre chèque en $ US .
Pas besoin de photo....
mercredi 18 février 2009
Petite chanson

"I am changing my name to Fanny Mae ;
I am changing it to AIG.
On this bail-out I am betting ;
Just a piece of what they're getting
Would be perfectly acceptable to me.
I am changing my name to Freddy Mac ;
I am leaving for that great receiving line.
I'll be waiting when they hand out
Seven hundred million grand out -
That's when I'll get mine."
"Je change de nom, j'vais m'appeler Fanny Mae
Je change de nom, j'vais m'appeler AIG
Je compte sur ce plan de sauvetage
Un simple petit bout de ce qu'ils touchent
Ça m'irait parfaitement.
Je change de nom, j'vais m'appeler Freddy Mac ;
Je vais passer à la caisse
Je serai là quand ils distribueront
Sept cents milliards de dollars
C'est là que j'aurai ma part."
Tom Paxton
mardi 17 février 2009
Les prisons aux USA

Il arrive souvent qu'on vante les vertus du privé dans l'accomplissement des tâches qu'on avait dévolues à l'État. Ex en santé et en éducation.
Je ne suis pas de cet avis bien entendu, mais je vous soumets ici un exemple des abus auxquels une telle tendance peut mener.
Il vaudrait mieux y réfléchir avant que notre frisé national ne nous vende sa camelote. IL s'est fait réélire avant que "la crise" ne soit trop apparente ( élections anticipées) dans le but de nous passer de tels sapins!
Méfions nous.
vendredi 13 février 2009
Bonne St Valentin les filles!
Israel...et l'Italie fasciste

Propos d'un Juif ,
Gideon Levy
" Il est admissible de ne pas être sioniste, selon la définition courante d’aujourd’hui. Il est admissible de croire dans le droit des Juifs à avoir un Etat tout en s’opposant au sionisme qui se livre à l’occupation. Il est admissible de penser que ce qui s’est passé en 1948 devrait être mis à l’ordre du jour, afin de demander pardon pour cette injustice et agir en vue de réhabiliter les victimes. Il est admissible de s’opposer depuis le tout premier jour à une guerre inutile. Il est admissible de penser que les Arabes israéliens méritent les même droits – au plan culturel, social et national – que les Juifs. Il est admissible de soulever des questions dérangeantes à propos de l’image des Forces de Défense d’Israël en tant qu’armée d’occupation, et il est même admissible de vouloir parler au Hamas. Si vous préférez, ceci est le sionisme ; et si vous préférez, ceci est l’anti-sionisme. En tout cas, c’est légitime et essentiel pour ceux qui ne veulent pas voir Israël être victime pendant encore de nombreuses années des folies de la droite. Quiconque veut une gauche israélienne doit dire au sionisme : « ça suffit ! ». Ce sionisme dont la droite à pris le contrôle total."Il semble aussi que la droite et même le néonazisme soit de retour en force en Italie...Grande inquiétude
mercredi 11 février 2009
Si la voiture électrique vous intéresse + retour sur la guerre
Voici un article de Duval sur la question des véhicules électriques pour le voyageur ordinaire qui me semble approprié. Il confirme les assertions de Normand.
Un autre article qui dépeint comment les " entreprises" font du fric avec les guerres. Cette fois en Israel/Palestine
Pensée du jour
« En ces temps difficiles, il convient d’accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux. » Chateaubriand Et pour ceux qui voudraient encore comprendre cette crise financières et ses suites , encore pires je vous conseille cet article tout à fait édifiant . |
lundi 9 février 2009
Israel runs again
dimanche 8 février 2009
Regard lucide sur l'Amérique

Texte d'un Américain qui pose un regard lucide sur cette crise, ses conséquences à long et à court terme et ses causes évidentes. C'est court et lucide. Et nous sommes leurs voisins! Pas seulement géographiquement...
Intéressant aussi cet article d'Alain Gresh dans le Monde Diplomatique sur la fin de la domination américaine sur la conduite du monde.
jeudi 5 février 2009
mercredi 4 février 2009
Des sanctions pour Israel
Nous sommes tous responsables de ce qui se passe là-bas. Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. Les faits sont là, connus de tous : c’est tout un peuple qui est encagé et menacé de réification. Interpeller nos dirigeants pour qu’ils agissent contre ce scandale est la moindre des choses que nous puissions faire. Plus que jamais, les Palestiniens ont besoin d’aide en attendant, même si l’espoir est ténu, que l’Amérique d’Obama prenne enfin ses responsabilités.
mardi 3 février 2009
Témoignage

Michel Collon est un journaliste belge indépendant qui a son franc parler. C'est un humaniste et un homme de coeur. Je suis régulièrement son blog.
Je lui ai écrit une fois et il m'a répondu avec beaucoup de gentillesse et de simplicité.
Il est allé au Liban pour observer cette guerre en Israel. Il nous livre ses pensées dont voici un chapitre.
Si tous les journalistes pouvaient être aussi pertinents et sérieux. Autrement que pour défendre le pouvoir .
lundi 2 février 2009
La petite guéguerre tranquille
Pas besoin de photos
Mon ordi! mon amour!
Il y a deux sortes de gens que je fréquente. Ceux qui comme moi, adorent leur ordi et les découvertes qu'ils y font. Et ceux qui lui tournent le dos obstinément. J'ai été amenée à lire un texte qui pourrait expliquer mon attachement à ce petit gadget. Vous pouvez le consulter si cela vous tente. Sinon pas grave !